Blé dur La filière française se cherche un avenir
Réunie à Tours le 5 février à l’initiative d’Arvalis, la filière du blé dur n’a pu que constater le désintérêt croissant des producteurs français pour la culture avec une baisse des surfaces de 25 %, soit 268 000 ha pour 2019.
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Cette décrue touche l’ensemble des régions : Sud-Ouest –30 % (à 82 700 ha), Centre –30 % à (54 500 ha), Sud-Est –23 % (à 49 000 ha). Le recul serait plus modéré dans l’Ouest océan avec –15 %, soit 68 000 ha.
Le fort recul des prix combiné à des accidents climatiques répétés depuis plusieurs campagnes sont les raisons principales avancées par l’institut pour expliquer ce désamour. Pourtant, la demande des consommateurs est là même si elle évolue, comme le remarque le Credoc : montée en puissance des préoccupations environnementales, produits d’origine contrôlée, de proximité, biologiques, etc.
Les industriels de la filière sont d’ailleurs très demandeurs de blé dur bio français, mais pour l’heure avec seulement 4 600 ha les producteurs ne suivent pas. Les instituts techniques dont Arvalis tentent d’identifier les différents leviers à actionner susceptibles de rendre cette production plus attractive.
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